dimanche 3 février 2013

Note de lecture : Pierre Guenancia

Descartes et l’ordre politique
de Pierre Guenancia


Pourquoi lire Descartes ?

Depuis fort longtemps, Descartes me fascine. Il y a d’abord son écriture, une façon de s’exprimer qui touche et qu’on ne peut s’empêcher de lire avec bienveillance. Et puis, il y a surtout ce mélange de folie et de raison qui me semble à la base de son cheminement intellectuel. Qui n’aurait envie de tout récuser et de reprendre toute question - quelle qu’elle soit - à partir d’une page blanche ? S’y appliquer a, je crois, quelque chose de fou. Et en même temps, on sent ce qu’il y a de peu raisonnable à y renoncer. Mais au fur et à mesure que la page blanche se remplit, il importe de tenir la gageure : n’y jamais introduire quoi que ce soit de douteux. Et là, je pense que c’est mission impossible ! C’est là aussi qu’il faut juger Descartes, à condition de le faire en cherchant avant tout à le comprendre.

« Il y a quelque temps que je me suis aperçu que, dès mes premières années, j’avais reçu quantité de fausses opinions pour véritables, et que ce que j’ai depuis fondé sur des principes si mal assurés, ne pouvait être que fort douteux et incertain ; de façon qu’il me fallait entreprendre sérieusement une fois en ma vie de me défaire de toutes les opinions que j’avais reçues jusques alors en ma créance, et commencer tout de nouveau dès les fondements, si je voulais établir quelque chose de ferme et de constant dans les sciences. Mais cette entreprise me semblant être fort grande, j’ai attendu que j’eusse atteint un âge qui fût si mûr, que je n’en pusse espérer d’autre après lui, auquel je fusse plus propre à l’exécuter ; ce qui m’a fait différer si longtemps, que désormais je croirais commettre une faute, si j’employais encore à délibérer le temps qu’il me reste pour agir.
Maintenant donc que mon esprit est libre de tous soins, et que je me suis procuré un repos assuré dans une paisible solitude, je m’appliquerai sérieusement et avec liberté à détruire généralement toutes mes anciennes opinions. Or, il ne sera pas nécessaire, pour arriver à ce dessein, de prouver qu’elles sont toutes fausses, de quoi peut-être je ne viendrais jamais à bout ; mais, d’autant que la raison me persuade déjà que je ne dois pas moins soigneusement m’empêcher de donner créance aux choses qui ne sont pas entièrement certaines et indubitables, qu’à celles qui nous paraissent manifestement être fausses, le moindre sujet de douter que j’y trouverai , suffira pour me les faire toutes rejeter. Et pour cela il n’est pas besoin que je les examine chacune en particulier, ce qui serait d’un travail infini ; mais, parce que la ruine des fondements entraîne nécessairement avec soi tout le reste de l’édifice, je m’attaquerai d’abord aux principes, sur lesquelles toutes mes anciennes opinions étaient appuyées.
» (1)
Voilà comment s’exprime René Descartes à l’orée de sa “Première Méditation”, intitulée “Des choses que l’on peut révoquer en doute”. Qui découvrirait ce texte pour la première fois serait probablement partagé entre deux réactions : “Que cela commence bien ! ” pourrait-il se dire, face à une énonciation aussi claire et aussi réfléchie ; “Quelle audace ! ” pourrait-il également s’exclamer, devant un projet à ce point ambitieux.

Descartes s’est trompé, et plus d’une fois. Il faut évidemment le dire avec la plus grande circonspection, car il est des erreurs qui valent mieux que des vérités dès lors que l’argumentation sur laquelle elles reposent nous apprend bien davantage que l’énoncé sec d’un fait. Il s’est trompé sur le vide, chacun le sait. Il a également développé une conception des animaux - mais est-ce vraiment une erreur ? - que je ne puis approuver (2). Quant à Dieu - auquel je n’arrive pas à croire -, il me semble plus intéressant d’étudier en quoi l’approche sur la question par Descartes diffère de celle d’autres auteurs de la même époque (3) - Montaigne, Pascal, Hobbes, Spinoza, Leibniz, par exemple - plutôt que de lui opposer ce qui n’est en définitive qu’une préférence. Enfin, il y a sa contribution au savoir scientifique qui pécha davantage par sa certitude première (4) d’arriver à bout de tout, plutôt que par ses découvertes et inventions.

Et puis, il y a tout le reste. Tout ce qui se niche dans ses textes les plus célèbres comme dans ses lettres les moins connues. C’est ce qui n’a jamais cessé d’alimenter commentaires, réfutations et gloses depuis le XVIIe siècle. Il est même possible d’exploiter les silences de Descartes, ou du moins ses demi-silences. C’est ce qu’a fait Pierre Guenancia dans un livre paru en 1983 et qui vient d’être réédité, complété d’une postface : Descartes et l’ordre politique (5).

Non seulement Descartes n’a jamais exprimé des opinions politiques, mais il n’a même jamais explicitement abordé la question du politique. Guenancia s’est engouffré dans cette brèche afin d’en rechercher la signification. Et cette exploration se révèle des plus intéressantes.

Bien que, dans son livre, Guenancia parte de Descartes pour aboutir à définir ce que sont ses idées propres - celle d’un cartésien d’aujourd’hui -, il me semble utile de commencer par tenter de préciser quelles sont ces idées-là. Elles se fondent précisément sur un refus d’accorder à la politique l’importance qu’on lui reconnaît habituellement.
« Lorsque la philosophie devient la servante de la politique, il ne faut pas attendre d’elle qu’elle apporte aux hommes les moyens de former librement leurs jugements. » (p. 34)
« Il arrive que l’on se demande pourquoi le discours politique est tellement fastidieux et à la limite exaspérant. Il donne fréquemment l’impression d’avoir déjà été entendu mais de ne pas craindre pour autant de se répéter indéfiniment, de marteler inlassablement, quel que soit le sujet, la même et unique chose. On peut rapporter ces effets à l’état d’extrême fossilisation atteint par la plupart des organisations politiques et consolidé par la discipline collective qu’elles exigent, mais cela n’explique pas pourquoi la pensée politique, même libre de toute servitude à l’égard d’un parti ou d’une cause, a une tendance invincible à inscrire tout problème particulier dans une vision globale de la société et à écarter sans même les considérer des solutions qui ne seraient pas politiques. On voit déjà mieux d’où vient la monotonie du discours politique : c’est qu’il est toujours politique. Il ne peut donc pas concevoir plus d’une cause à tous les effets rencontrés et il la tient par conséquent pour radicale comme le remède qu’il propose pour y mettre fin. C’est alors naturellement que s’impose l’image d’une totalité qui répartit sa signification sur chaque chose et dont l’intelligibilité requiert une lecture d’ensemble. Chaque parcelle “concerne” l’ensemble comme il est concerné par elle, et la moindre perturbation en un point du système social est perçue comme la secousse qui précède le séisme ou, selon le bord sur lequel on se tient, les premières clameurs de la lutte finale. Et puisque seul le tout est autonome, il n’existe pas dans cette représentation d’affection locale ni de remède spécifique : chaque point, si minime soit-il, s’inscrit dans une “stratégie d’ensemble” et, en retour, une stratégie d’ensemble est nécessaire en chaque point. » (pp. 47-48)

On comprend, à la lecture de cet extrait, que l’horripilation que le discours politique suscite chez Guenancia trouve sa principale source dans son attachement à cette conscience libre qui découvre en elle-même la preuve de sa propre existence. Mais rien n’interdit de penser que cette foi dans le libre arbitre lui permet en tout cas d’apercevoir certains des inconvénients des visions politiques, en ce qu’elles ont souvent de totalisant. Et Guenancia en est lui-même bien conscient.
« L’affirmation du libre arbitre engendre alors une conception de l’homme, des rapports interhumains, de la société et de la politique qui écarte une à une les perspectives dont les analyses précédentes ont montré l’affinité avec l’idée de totalité. » (p. 53)

Mais c’est sans doute encore insuffisant que d’évoquer simplement le libre arbitre. Car encore faut-il qu’il en soit usé au moyen de la raison. Et Guenancia d’affirmer :
« Les lois, dit à peu près Descartes, sont faites “pour remédier à l’inconstance des esprits faibles” et, dans un autre texte, “pour ne pas se faire de mal les uns aux autres”. Cette phrase, ajoute-t-il avec beaucoup de hardiesse, résume toutes les conceptions des philosophes du droit naturel qui s’accordent pour dire que la place de la politique dans la cité est inversement proportionnelle à celle que la raison occupe chez les individus. » (pp. 56-57)
Je suis loin d’être aussi certain de l’accord sur ce point entre toutes les conceptions philosophiques du droit naturel. D’autant que la position de Guenancia repose essentiellement sur le cogito cartésien. Ainsi, dans sa postface, il précise :
« Je puis concevoir mon être de chose qui pense sans poser qu’un monde existe, mon existence de chose qui pense est plus certaine que toute autre chose. » (p. 377)
Voilà qui donne la mesure, à la fois, du cartésianisme de Guenancia et du retrait sur l’individu auquel il aspire.
Plus explicite encore :
« C’est ce que le terme désuet de “substance” exprimait très bien : la chose qui pense est (si l’on met de côté Dieu, toujours...) la seule substance véritable parce que c’est la seule chose qui ne dépend que de soi pour être ou exister. Je n’ai pas besoin d’un autre acte que celui de ma conscience pour être certain de mon existence. » (p. 377)
Remarquons que dire que « la chose qui pense [...] est la seule chose qui ne dépend que de soi pour être ou exister » déborde même la thèse cartésienne (Descartes aurait sans doute réservé cette affirmation à Dieu lui-même, mais pas aux hommes). Voilà le genre d’exultation à laquelle peut conduire la certitude en laquelle Guenancia vit « que nos pensées sont les seules choses qui dépendent absolument de nous » (p. 387)

Mais revenons à la politique. La radicalité de l’adhésion de Guenancia à la Willensfreiheit (6) l’amène malgré tout - et peut-être ne devrais-je pas dire malgré tout - à aborder le politique avec une certaine lucidité. Ainsi en va-t-il de ce qu’il dit de la science du politique :
« Si par rationalité, on entend le caractère déterminable des faits, alors il n’y a pas de rationalité dans l’histoire humaine. Si on entend par rationalité la capacité à juger l’événement selon sa dimension propre, alors bien sûr il y a une rationalité liée à l’événement. Élargissons la question : si la science de la politique est une sorte d’entreprise de classification des principaux types d’organisation, des formes de régimes, etc., elle a l’utilité des entreprises de classification mais elle ne permet pas de dire ce qui va se passer dans telle ou telle situation, ni comment il faut réagir à l’événement. Elle nous présente simplement les grands types d’organisation politique, et nous permet de classer les faits historiques dans des formes plus ou moins homogènes. On ne conteste pas l’utilité de cette connaissance, mais nous donne-t-elle des moyens d’agir dans l’histoire, de reconnaître des processus en œuvre dans l’actualité, de prévoir au moins l’avenir (à défaut de le prédire comme dans les sciences de la nature) ? Ce n’est pas sûr du tout. L’utilité de la science du politique est alors celle de l’histoire : elle nous donne la connaissance de ce qui s’est passé et permet, du fait de la relative continuité que le temps, ne serait-ce que par sa forme, met entre les événements, de reconnaître des formes de récurrence. » (p. 394)
Et pour que nul ne se méprenne sur l’opinion de Guenancia, j’extrairai encore une phrase :
« La dépolitisation veut dire non pas le règne du chacun pour soi des idéologies libérales, mais la fondation de la solidarité entre les hommes sur des formes non politiques d’action, et la recherche des moyens pour assurer la dignité de la vie humaine : nourriture, santé, éducation. » (pp. 390-391)

Je voudrais à présent, le plus modestement possible, tenter d’expliciter quelque peu mon propre point de vue sur la question. Oui, la politique embrigade et prive l’individu de ses chances de penser en toute indépendance. Oui, il convient donc de s’en garder autant que possible. Mais je ne puis le justifier, comme Guenancia, en m’adossant sur le caractère substantiellement particulier de l’esprit humain. Et moins encore en excipant des facultés du libre arbitre. Car, sur ce point, je me sens davantage en accord avec Leibniz et Spinoza qu’avec Descartes.

Posons l’hypothèse que la liberté (7) n’existe pas, sinon sous la forme d’une illusion qui nous fait supporter les déterminations et qui participent en outre à leur puissance. La volonté, en ce cas, est elle aussi illusoire. Je veux ce que je suis déterminé à vouloir, donc je suis déterminé à vouloir. Mais l’illusion que c’est moi qui veux, librement, représente en quelque sorte une surdétermination de l’objet de cette volonté, de telle sorte que, en l’accueillant illusoirement comme mienne, je me mets en accord avec ce pour quoi je suis déterminé. Voilà qui m’empêche peut-être de sombrer dans la sidération à laquelle me voue la conscience d’être déterminé.

C’est que l’esprit humain ne me semble manifester aucune substance intrinsèque. (8) Différents animaux, dont l’homme, ont connu un développement particulièrement important de leur système nerveux, lequel s’est révélé apte, à partir d’une certain niveau de l’évolution - mais lequel ? -, à percevoir qu’il perçoit et ensuite à penser qu’il pense. Est-ce un progrès ? On peut le croire, mais encore faudrait-il disposer d’un critère pertinent. On peut également voir ce perfectionnement du système nerveux comme un inconvénient, une forme d’adaptation permettant de résoudre certains problèmes, au prix de nouveaux, dont rien ne dit qu’ils soient moins ardus que les premiers.

Où est dans tout cela l’indépendance d’esprit ? Elle n’est certes pas dans cette vertu qu’auraient certains esprits d’éviter les influences des groupes pour mieux laisser l’âme cartésienne - cette glande pinéale d’où jaillirait ex nihilo les choix du sujet - se déterminer seule. Elle est plutôt dans cette vigilance particulière qui détecte les partis pris et tente continûment de démêler le vrai du faux. Remy de Gourmont a suggéré une méthode - qu’il appela la dissociation d’idées (9) - et qui me plaît beaucoup. Il s’agit d’une technique de discernement qui tend à désagréger les amalgames que constituent les appréciations, les jugements, les points de vue, les idéologies, de telle sorte que l’on puisse substituer à l’idée reçue l’ensemble de celles qui la composent et trier le bon grain de l’ivraie. Il est à noter qu’il est également très opportun d’appliquer le même procédé vis-à-vis d’autrui : séparer ce que l’on sait de la personne qui s’exprime pour ne juger que de la pertinence de ce qui est dit. Bref, faire sienne - autant que possible - la devise de Rousseau : vitam impendere vero, “consacrer la vie à la vérité”. Que pour y parvenir, il faille se garder des allégeances, des adhésions, des affiliations, il faille surtout se tenir à l’écart de la politique, c’est évident.

Ce qui est amusant, c’est que la dissociation est également une idée que, d’une certaine manière, on retrouve chez Descartes. La décomposition du complexe en ses éléments est en effet un point essentiel de sa méthode. (10) Mais il part de la dualité entre l’esprit et la matière et en déduit qu’il convient de soumettre celle-ci au bon usage de celui-là, alors que j’inclinerais plutôt à courber nos ressources intellectuelles aux nécessités de l’objet étudié, celui-ci et celles-là étant en définitive de même nature.

On pourrait aisément me reprocher d’avoir ici bien mal rendu justice à Pierre Guenancia et à son livre, dans la mesure où j’ai circonscrit fortement la question de l’ordre politique à celle de la distance qu’il en faut prendre. Et c’est vrai que, dans Descartes et l’ordre politique, Guenancia approfondit avec beaucoup de subtilité les fondements de cette philosophie qui marqua un tournant si capital dans l’histoire de la pensée occidentale. Dans une deuxième partie, il confronte avec la même subtilité la pensée de Descartes, tout particulièrement vis-à-vis de la politique et de l’État, principalement avec celles de Hobbes, de Pascal et de Spinoza. (11) Voilà qui indique clairement combien j’en recommande la lecture.

(1) Descartes, Œuvres et Lettres, textes présentés par André Bridoux, Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, 1953, pp. 267-268.
(2) Je suis enclin à considérer ce qui justifie la conception de l’animal-machine comme une véritable erreur, mais se mêle à mon propre jugement des considérations morales dont je serais hardi d’affirmer qu’elle ne me guide pas autant que les faits.
(3) Une des principales différences tient, pour reprendre le joli mot de Geneviève Rodis-Lewis, à ce que « Descartes n’est pas un savant comme les autres, mais déjà un penseur visant à situer l’homme entre Dieu et l’animal » (Descartes [1995], Calmann-Lévy, 2e éd., 2010, p. 85). Je parle évidemment de différences entre les croyants, à l’exclusion des libertins. Ces derniers restent souvent incertains quant à leurs déclarations sur Dieu. Par exemple, lorsque Maurice de Nassau - dont Descartes fut le soldat - mourut, le 23 avril 1625, quelle phrase prononça-t-il exactement ? Selon Geneviève Rodis-Lewis, citant Guez de Balzac, il aurait dit : « Je crois que 2 et 2 sont quatre, et que 4 et 4 sont 8 » (Op. cit., p. 94), formule reprise par Molière pour son Dom Juan. Alors que Françoise Hildesheimer lui attribue les propos que voici : « Je vois bien qu’il n’y a rien de certain que les mathématiques. » (Monsieur Descartes. La fable de la raison, Flammarion, 2010, p. 151).
(4) Bien des cartésiens ne disent rien de l’évolution de la pensée de Descartes au fil de sa vie. Toute controversée qu’elle soit, la question mérite pourtant d’être creusée. C’est ce qu’a fait Nicolas Grimaldi dans un très intéressant livre intitulé L’expérience de la pensée dans la philosophie de Descartes (Vrin, 2010).
(5) Pierre Guenancia, Descartes et l’ordre politique. Critique cartésienne des fondements de la politique, Gallimard, Tel, 2012.
(6) J’emploie ce mot allemand qui rend mieux compte que l’expression libre arbitre de ce qui, dans cette conception, unit la volonté à la liberté.
(7) Je parle ici de la liberté qu’aurait la conscience d’opérer des choix, non bien sûr de la liberté que je puisse les exprimer, liberté bien tangible celle-là.
(8) « Irrécusable, irréfragable, incessamment exigente, immédiatement évidente il y a, d’une part, l’expérience de notre liberté. Mais ce souci proprement cartésien d’assumer absolument cette liberté postule d’autre part une ontologie de la nécessité. Ainsi le projet même de Descartes se trouve sourdement renfermer le dualisme qu’explicitera sa doctrine : l’esprit est liberté, la nature est nécessité. Il faut donc que l’esprit soit indépendant de la nature et la nature d’une autre substance que l’esprit. » (Nicolas Grimaldi, Op. cit., p. 85)
(9) Remy de Gourmont, La culture des idées, Robert Laffont, Bouquins, 2008, pp. 46-61 et 149 et ss.
(10) Cf. les Ve et VIe des Règles pour la direction de l’esprit, et le second des quatre préceptes cités dans la deuxième partie du Discours de la méthode (Descartes, Op. cit., pp. 52-57 et p. 138).
(11) Je ne suis pas toujours d’accord avec ce que Guenancia dit de Pascal. Mais, ne pouvant allonger davantage la présente note, je garde mes remarques à ce sujet pour une autre occasion.

Autre note sur Descartes :
Querelles cartésiennes de Pierre Macherey

2 commentaires:

  1. Tout simplement merci,...

    Vous lire, de temps en temps, en commençant une jouréne de travail, c'est un peu comme sortir de saq tente, en plein désert et recueillir sur l'envers de la toile, quelques gouttes de rosées... il semble au moment ou elles coulent dans votre gorges, qu'elle suffiront à vous désaltérer pour tout le reste de votre traversée...

    Vincent Lebrun

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    1. De tout autre que toi, cher Vincent, j’aurais pris cet éloge pour une exagération, sinon une couillonnade. Mais tu me ravis, parce que j’ai compris ce que quelqu’un d’aussi direct et franc que toi a voulu ainsi me dire.
      Et bon travail !

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